Le FFEM retient le projet de compostage de Dschang (15 projets retenus sur 240 soumis !)

Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), fonds public bilatéral créé il y a 15 ans, a lancé en avril 2009 la deuxième phase de son Programme des Petites Initiatives (PPI). Ce concours de projets vise à promouvoir la lutte contre le changement climatique et pour la protection de la biodiversité et avait permis le financement de 56 projets à hauteur moyenne de 34 000€ par projet, lors de sa première phase de 2006 à 2008. Les résultats de la première session du PPI2 ont été dévoilés en octobre dernier : sur 244 projets présentés, 15 ont été retenus, pour un montant total de 576 000 €. Parmi eux, le projet de compostage des ordures ménagères de la ville de Dschang au Cameroun, porté par l’association ERA-Cameroun en partenariat avec le CEFREPADE et la Municipalité de Dschang.

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Jean-Christophe Fernandes en mission en Afrique sub-saharienne

Un périple à travers Burkina Faso, Bénin, Togo, Ghana, pour partager son expérience avec des initiatives locales réussies ou non.

Nous étions en attente de son compte-rendu détaillé de mission. Il nous en avait fait une présentation détaillée lors de son passage fin novembre mais nous aimerions que ce compte-rendu soit co-rédigé avec tous ceux qu’il a rencontrés là-bas. Merci à eux de nous adresser leurs textes en nous précisant les dates de rencontres.

Crédits carbone : GEVALOR montre l’exemple

L’association GEVALOR, proche du CEFREPADE, a permis la mise en place d’une plateforme de compostage de déchets municipaux à Mahajanga (Madagascar). Pour aider à l’équilibre financier de l’ensemble, elle s’est attelée à un dossier d’accréditation « crédits carbone ». Les calculs effectués montrent une économie de 4t de CO2 par tonne de compost fabriqué. Avec la tonne de CO2 à 17 €, on comprend vite que cela peut être une vraie opportunité pour rentabiliser cette activité généralement déficitaire. Nous allons travailler avec GEVALOR pour essayer de généraliser cela aux autres sites sur lesquels nous travaillons.

Pour en savoir plus :

http://www.actioncarbone.org/projet.php?typ=co2&id=26

Madagascar : un projet émerge…

Pascale Naquin et Rémy Bayard se sont rendus fin octobre à Madagascar, à la Faculté des Sciences de Mahajanga, dans le cadre d’une mission financée par l’AUF Océan Indien d’appui à l ‘enseignement et à la recherche. Ils en ont profité pour rencontrer à Antananarivo le correspondant local du CEFREPADE, Hery Rajaomanana, pour travailler avec lui à l’élaboration d’un projet d’amélioration de la gestion des déchets urbains à Talatamaty, en périphérie de la capitale.

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Passage de relais entre le Réseau Santé-Déchets et le CEFREPADE

Santé et Environnement, Santé et Déchets : une préoccupation grandissante dans les civilisations industrielles, où l’on commence à sérieusement s’inquiéter des conséquences de leur développement depuis le siècle dernier.

Mais qu’en est-il dans les pays dits « émergents », que le développement a rattrapé (Brésil, Chine, Inde,…) et qui sont peut-être en train de faire les mêmes erreurs que nous ? Et qu’en est-il peut-être surtout dans les pays que le développement a oubliés, même si on les dit « en développement » depuis de nombreuses années ?

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Ouagadougou : retour de mission de Chloé Lecomte

Chloé est rentrée début janvier de sa mission de plus de 2 mois à Ouagadougou. Elle y a fait un remarquable travail de terrain, en étroite collaboration avec les partenaires du projet et l’équipe de coordination. Dans ce projet financé par l’Union Européenne et intitulé « Stratégie de réduction des déchets de Ouagadougou – Création d’emplois et de revenus par des actions de collecte, de tri et de valorisation », le CEFREPADE intervient principalement sur les volets caractérisation des déchets, valorisation des plastiques souples et des papiers carton. Pascale Naquin, responsable du suivi du projet pour le CEFREPADE, ira sur place courant février pour participer aux réunions officielles d’avancement et mettre en place les actions 2010.

Jean-Christophe s’est rendu à Ouagadougou lors de sa mission en Afrique et a pu apporter son expérience.

Bientôt un digesteur expérimental à la rhumerie Barbancourt

La bagasse de canne à sucre a été identifiée en Haïti comme la principale fraction agricole résiduelle (140 000 tonnes/an). Sa production spécifique en biogaz peut atteindre 500 Nm3/tonne de matière volatile en 50 jours de cuvaison, avec plus de 60% de méthane. Cela représente un potentiel énergétique d’environ 59 000 tonnes de bois de chauffe ou près de 420 000 arbres à épargner chaque année, avec tous les bienfaits que cela comporte pour Haïti.

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Thèses soutenues

Ruth ANGERVILLE : Evaluation des risques écotoxicologiques liés au déversement de Rejets Urbains par Temps de Pluie (RUTP) dans les cours d’eau : application à une ville française et à une ville haïtienne. Thèse de l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon. Bourse de Formation à la Recherche de l’Agence Universitaire de la Francophonie. Co-encadrement assuré par Evens Emmanuel (LAQUE – UNIQ – Haïti) et Yves PERRODIN (L.S.E., Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat). Soutenue le 18 mai 2009.

Ruth Angerville est la correspondante en Haïti du CEFREPADE. Elle est saine et sauve ainsi que sa famille.

5 ans d’existence…

Et l’heure du bilan pour nos premiers projets ! Car il faut bien tout ce temps pour se mettre en route, se mettre d’accord sur nos façons de faire, d’avancer, avancer ensemble, corriger les approches, élargir le cercle tout en gardant la même philosophie, regarder ce que font les autres, échanger avec eux, commencer à trouver des recettes qui fonctionnent, à avoir des résultats encourageants. Et enfin, commencer à capitaliser !

2012 est donc une première année de capitalisation, une année où nous nous posons un peu pour faire le point sur les projets achevés et en cours, tout en continuant bien sûr à ouvrir de nouvelles portes.

  • La plateforme de valorisation des déchets de Cité Soleil semble prendre son envol après beaucoup de difficultés de mise en route (le séisme et la disparition tragique de notre volontaire Jean-Christophe Fernandes, le choléra, le retour sporadique de l’insécurité, le maintien d’un fonctionnement de situation d’urgence dans le pays rendant difficile le travail de fond,…).
  • A Dschang et Lomé, les plateformes de compostage sont sorties de terre et commencent à fonctionner à plein régime.
  • A Ouagadougou, le projet PSRDO arrive à son terme. L’heure est au bilan, aux choix stratégiques de la mairie pour maintenir le cap sur ses objectifs principaux : créer de nombreux emplois autour de la valorisation des déchets et réduire les quantités enfouies en décharge. Nous essayons de l’accompagner au mieux sur cette voie.
  • A Bobo Dioulasso, après une phase d’essais au laboratoire, nous participons à la mise en place d’une unité industrielle de traitement thermique des coques de noix d’anacarde, unité qui devrait permettre de substituer en totalité le bois et le gaz actuellement utilisés dans le process de transformation des noix de cajou.

La revue LEF de l’IEPF qui honore le CEFREPADE en lui confiant la réalisation d’un numéro spécial sur la gestion des déchets ménagers, la revue Déchets Sciences et Techniques que nous co-animons, la création des « Editions du CEFREPADE » et la publication d’un premier livret à la mémoire de Jean-Christophe Fernandes « La vie à Cité Soleil à travers les yeux de ses habitants », le dépôt de la marque « Jumelage Carbone » avec RONGEAD, pour trouver le moyen de faire bénéficier nos petits projets de crédits carbone,… autant d’indicateurs de notre « bonne santé » et d’un début de reconnaissance acquise grâce au travail sérieux et acharné de tous ceux qui participent à la vie de l’association et à ses projets.

Que tous en soient ici sincèrement remerciés.

Pascale Naquin

Directrice Scientifique du CEFREPADE