Un prix prestigieux, remis par un académicien renommé dans un lieu fabuleux, l’Institut de France, qui héberge les plus illustres académies françaises : un honneur auquel nous avons été très sensibles, d’autant qu’il vient mettre en lumière un projet dont nous sommes particulièrement fiers. En effet, le prix est venu récompenser la mise au point d’un procédé permettant aujourd’hui à de petits ateliers de transformation de noix de cajou d’être autonomes énergétiquement grâce à la valorisation des coques d’anacarde renfermant les fameuses amandes. De déchets à la base toxique car chargés en molécules phénoliques les rendant impropres à la combustion, les coques deviennent un combustible gazeux et solide par simple carbonisation dans une pyrolyseur rustique fabriqué localement, assurant non seulement les besoins énergétiques des ateliers, en lieu et place de bois et de gaz, mais produisant du charbon en excédent pouvant être revendu. Projet mené en partenariat avec le RONGEAD et la plateforme PROVADEMSE de l’INSA de Lyon, il a permis d’équiper de premiers ateliers au Burkina Faso, et aujourd’hui au Mali, au Bénin, après toute une phase expérimentale approfondie destinée à valider et optimiser le procédé. Ce prix va nous permettre de continuer à diffuser ce procédé dans les pays producteurs de noix de cajou, en appui à de petits producteurs, des coopératives, mises à mal sur le marché mondial très concurrentiel de la noix de cajou.
Lien vers la Fondation Suez